Selon la jurisprudence du 21 octobre 2011 du Conseil d’État « constitue un cours d’eau, un écoulement d’eau courante dans un lit naturel à l’origine, alimenté par une source et présentant un débit suffisant une majeure partie de l’année ». Etant donné les particularités d’écoulement des cours d’eau dans chaque région, un guide d’identification a été élaboré par les polices de l’eau de Languedoc-Roussillon, tenant compte du régime hydrologique spécial des régions méditerranéennes.
En 2015 une instruction gouvernementale a demandé aux DDT(M) une cartographie des cours d’eau de chaque département métropolitain. Ces cartographies sont publiées par la DDTM du Gard (ici) et la DDT de la Lozère (ici).
Un cours d’eau, outre sa définition juridique est un milieu vivant et dynamique entretenant de fortes relations avec les milieux environnants, notamment la ripisylve, les zones humides et les nappes phréatiques.
Selon le paysage dans lequel il s’inscrit, il est bien souvent en lien avec des activités humaines. C’est pourquoi une gestion et un entretien est parfois nécessaire selon les enjeux en présence.